Recommandations
Une préparation physique préalable avant de commencer le Camino Torres est nécessaire car la distance à parcourir dans cette première étape est très élevée et il n'y a pas de possibilité d'arrêt intermédiaire. De Salamanque à Robliza de Cojos, il n'y a pas de service, pas de possibilité d'avoir de l'eau ou de la nourriture, donc avant de partir, cette circonstance doit être prévue et, surtout, en été, il est essentiel de transporter suffisamment d'eau pour toute l'étape.

Dénivelé + 285m / - 820m

Et soudain…. Le silence !

Profitez au maximum de votre séjour à Salamanque, car il ne vous faudra que quelques jours avant de retrouver une grande ville. Lorsque vous quittez une ville à pied, chaque pas vous éloigne de la vie urbaine trépidante. Il semble que nous nous dirigeons dans la direction opposée du monde, vers un rythme connu de la nature seule. Sur la route de Matilla de los Caños del Río, après être passé sous l'autoroute (A66) et le cimetière de Tejares, le silence s'installera et sera votre plus fidèle compagnon pendant des jours. À Peñasolana, et surtout à El Encinar de la Rad, faites le plein d'eau, car il faudra près de 4 heures pour atteindre Robliza de Cojos, sans croiser un seul café ou ville en chemin. L'itinéraire est fait par le Canada Real de Extremadura, un chemin de terre qui était la route que les anciens empruntaient pour la transhumance du bétail, par laquelle les troupeaux étaient conduits des plaines de Castille et León à l'Estrémadure, pour passer l'hiver. Si vous faites cette section en été et en milieu de journée, profitez de toute l'ombre possible.

Notre Caminho mars 2023 :
Salamanca - Robliza de Coros : 35,6 km

 

Rodillo et son portail géant offre une piste large entre les chênes et les cultures. Agréable de marcher sur ce profil plat même si je trouve que c’est long à force.
-Km 25,8 prendre à droite l’itinéraire de vélo. Deux ronds un triangle rouge. Il y a une croix jaune sur celui de gauche.
Côté paysage, passer les 13 premiers kilomètres qui se passent le long des routes ou de la voie ferrée le chemin nous fait traverser trois zones différentes. La dehesa, la dehesa avec culture dessous les arbres puis que de la culture. Les derniers kilomètres sont difficiles sur le plateau dans les cultures, surtout avec le vent de face et la fatigue.
-Du km 28 au 31 pas de flèche jaune mais c’est tout en ligne droite  à travers les champs.
-Km 31.5 prendre à droite et  juste après Il y a deux chemins, ils mènent les deux au village je prends celui de gauche. On passe à côté des cochons qui « revorchent » tranquillement sous les chênes.
Au bout du chemin, la route… prendre à droite le village est en contre-bas 500m plus loin juste après le silo à grains et la tour.

-Mairie : 00 34 923 38 20 06
-Contact : Manolo, dernière maison à droite de couleur ocre jaune à la sortie du village
-Albergue au centre du village, l’ancienne école avec une boîte aux lettres jaunes sur la façade.

 

Ma journée sur l'étape

Salamanca - Robliza de Coros - 35,6 km

Longue étape aujourd’hui pour ce premier jour sur le Torres. Nous partons à 7h30 à la recherche d’un café puis 8h15 reprenons le chemin.
Explications pour sortir de la ville :
Reprendre la via plata en sens inverse depuis le centre ville en empruntant le pont romain puis l’avenue en face enfin passer derrière la station Repsol sur la via plata. 2/300 m plus loin prendre un petit pont à droite c’est le départ du Torres. Remonter l’avenue à droite de l’immeuble en verre. Après 1 km, et avant de passer sous le pont de l’autoroute, prendre un chemin sur la droite parallèle à la route mais moins dangereux on n’y retrouve une flèche jaune sur un poteau. A partir de là c’est plutôt bien fléché. Passer sous le pont en serrant les fesses puis suivre le chemin à gauche de la route sur 2/3 km. On retrouve la voie romaine. Avant l’émetteur relais prendre la route à droite, le chemin longe la route sur la gauche…. C’est fléché ! Tout ça c’est pour la sortir de la ville, nous avons parcourus un peu plus de 7 km.
-Km 13, avant de passer par dessus l’autoroute un pont romain en bon état sur la gauche me permet de faire quelques photos, malgré que ce soit une propriété privée.
Passer par-dessus le pont de l’autoroute, tournée de suite à droite et prendre le chemin. On se retrouve dans la dehesa.

Hier à l’office du tourisme, le gars m’a dit que mon numéro de téléphone n’était pas bon et en avait trouvé un autre. Mais personne ne répondait. C’était toujours occupé. Ce matin par acquit de conscience j’essaye à nouveau mon premier numéro de téléphone. Il y a quelqu’un qui répond. Dialogue de sourds mais j’arrive à comprendre que l’Albergue est ouverte. Il me demande pour quand si c’est pour demain je lui réponds non aujourd’hui mais il m’a fallu utiliser du traducteur pour trouver le mot aujourd’hui.( hoy)

C’est donc OK pour ce soir ?
-Vale !

Bon, visiblement cela semble bon, il faut que je contacte un certain Manolo si j’ai bien compris il aurait les clefs.
Rodillo et son portail géant offre une piste large entre les chênes et les cultures. Agréable de marcher sur ce profil plat même si je trouve que c’est long à force.

-Km 25,8 prendre à droite l’itinéraire de vélo. Deux ronds un triangle rouge. Il y a une croix jaune sur celui de gauche.

Côté paysage, passer les 13 premiers kilomètres qui se passent le long des routes ou de la voie ferrée le chemin nous fait traverser trois zones différentes. La dehesa, la dehesa avec culture dessous les arbres puis que de la culture. Les derniers kilomètres sont difficiles sur le plateau dans les cultures, surtout avec le vent de face et la fatigue.

-Du km 28 au 31 pas de flèche jaune mais c’est tout en ligne droite  à travers les champs.

-Km 31.5 prendre à droite et  juste après Il y a deux chemins, ils mènent les deux au village je prends celui de gauche. On passe à côté des cochons qui « revorchent » tranquillement sous les chênes.

Au bout du chemin, la route… prendre à droite le village est en contre-bas 500m plus loin juste après le silo à grains et la tour.

Je suis naze et je vois bien que Meije aussi mais elle résiste plutôt bien.
Le village est désert. Nous rencontrons néanmoins une personne qui nous explique qu’il faut aller voir la maison au bout du village, c’est le dentiste qui a les clefs. Je lui parle du seul indice que j’ai Manolo
-Si c’est lui la dernière maison à droite en sortant du village.

En effet, je sonne, un charmant monsieur qui devait être au courant de notre arrivée nous conduit à l’albergue.
Il nous explique en espagnol bien sûr que c’est pas le grand luxe.
On le rassure en lui expliquant qu’après 35 km … c’est parfait pour nous.

Albergue dans l’ancienne école disposant de deux lits seulement. Douche chaude et wc. Pas de table pas de cuisine pas de vaisselle juste un micro-ondes et rien d’autres, pas de balais non plus. C’est un donativo. Le tampon et un livre d’or sont à dispo. Pas de bar en cette saison. Juste une station service à 1,5 km du village avec tout ce qu’il faut.
Du coup, Meije décide d’y aller chercher des bricoles … et hop 3km de plus ! Elle aura fait 38 km.

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