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Recommandations
Longue étape avec d'importants dénivelés. La descente vers Ucanha présente un fort dénivelé. À Granja Nova et Ucanha, vous trouverez des bars et des magasins.

Dénivelé : + 799 m / - 966 m

Descente vers Ucanha

Cette étape est divisée en différentes sections, qui motivent différentes sensations chez les pèlerins. préparer C'est un long voyage, avec des hauts et des bas constants, la première de trois étapes très exigeantes. Jusqu'à la limite de la commune de Moimenta da Beira, le chemin est toujours en montée, il est donc recommandé de s'arrêter dans le village de Sarzedo. Suit une section isolée et vous, parfois sauvage, entre forêts de pins et buissons feuillus qui menacent de couper le chemin. Il y a des kilomètres d'isolement jusqu'à Granja Nova, mais à partir de là, tout change. La descente vers Ucanha est éblouissante, le long d'une ancienne route avec de hauts murs de pierre et de vastes plantations de pommiers. Dans la localité, la rivière Varosa est traversée par un pont médieval qui a une tour de péage, symbole de charge sur la marchandise dorias qui sont entrées sur le territoire de la monastère voisin de Salzedas. C'est l'un des monuments les plus remarquables de la Camino de Torres et ce sera sûr très bon souvenir. La dernière partie est difficile. Après du monastère de Ferreirim, l'ascension vers Mós et la route nationale 226 est 3 et il reste encore plusieurs kilomètres à parcourir Lamego, de Britiande et Santiago de Talons. En descendant vers le quartier de Ponte 4 et en traversant le fleuve Balsemão, le dernier montée à la cathédrale de Lamego.

Notre Caminho mars 2023 :
Moimenta da Beira - Lamego 25 km

Granja Nova
-Café Borges ouvert tous les jours, la propio n'est pas toute jeune mais sympathique
-Café central fermé le lundi

Ucanha
-Juste avant le pont à doite, café ou la personne parle assez bien français et sympathique

Lamego
-les Bombeiros n’hébergent plus, il y a quelques temps, il y aurait eu une embrouille avec un pèlerin, ils ne dépannent plus.
On se résigne à se rabattre sur un hôtel à 45 euros la chambre deux lits et petit déjeuner.

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Ma journée sur le chemin

Moimenta da Beira - Lamego

Mythe ou pas mythe les lavandières du Portugal ?

Je me posais la question, en voyant tous ces  lavoirs vides, abandonnés. Parfois il y a de l’eau avec des algues. Mais bien souvent il n’y a plus rien et généralement en béton. La Mère Denis est passé par là.
-C’est ben vrai ça !
À la retraite les lavoirs … et sans manifester  !
Et bien non. Au passage d’un petit village trois dames lavent leurs linges sales non pas en famille mais en chœur dans une eau blanchâtre et sûrement très froide.
Il a gelé cette nuit, ce matin en partant tout était blanc.
Blanc et couleur sont étendus à même le sol tout autour du lavoir.
Je leur demande en faisant un signe de rotation pourquoi elles ne font pas cela à la machine ?
En retour j’ai droit à un signe « monnaie » et un grand sourire.
Ah oui je comprends
-Là, en me montrant l’eau ….. gratis !!
J’admire ces femmes qui s’usent la santé les mains dans l’eau froide pour laver ce linge.

M’est revenu l’odeur des lessiveuses de mon enfance et le lavoir du village qui déjà en fin des années 60 servait d’abreuvoir pour les vaches.
Chemin diversifié aujourd’hui avec plus de dénivelé. 25 km et 800m de montée. Demain 29 km et 1250 m de montée, je ne pense pas aller au bout. Pas d’albergues à l’arrivée, peut être une toile de tente demain.

Chemin entre les arbres fruitiers bien taillés bien alignés dans de petites collines bien exposées au soleil.
Arrêt à Granda Nova pour une eau gazeuse au Café Borge, ouvert tous les jours, le Café central étant fermé le lundi.
Quelques belles grimpettes après avoir choisis de ne pas suivre (comme le livre) le chemin  balisé qui part à gauche à la station d’épuration. On a pris à droite et ce n’est que montées descentes parfois très raides.

Le fléchage lui part à gauche, je pense que c’est plus en douceur pour arriver à Lamego en suivant le chemin.
Je cherche l’office du tourisme mais avant nous voyons une petite église et la porte latérale ouverte nous interpelle.
Un pèlerin portugais nous demande si nous faisons le Torres… on papote sac a dos Osprey et il nous informe que cette église est somptueuse, très petite mais magnifique.
On rentre sur le côté et là, une dame nous demande un euro par personne.

Deux touristes français en sortent enchantés, nous expliquent que l’office du tourisme leur avait dit de frapper a la porte et d’attendre, que cela valait le coup.
Je vous laisse regarder les images, elles se passent de commentaires.
L’office du tourisme… bien embêté car l’albergue est à 8 km sur le camino portugais intérieur. Hors de question de faire 8 km je suis cuit.
Elle cherche une solution mais rien. Les Bombeiros n’hébergent plus, il y a quelques temps, il y aurait eu une embrouille avec un pèlerin, ils ne dépannent plus.
On se résigne à se rabattre sur un hôtel à 45 euros la chambre deux lits et petit déjeuner. On s’en sort bien….
A la question : y a t’il beaucoup de pèlerins sur le Torres ?
-Non pas vraiment. Il y a une ou deux semaine un allemand mais c’est tout.

Date de dernière mise à jour : 28/07/2023