Ma journée sur le chemin
Je suis mort de fatigue et même pas pris de photos.
Nous devions couper l’étape en deux soit 14/15 km
Sauf qu’en sortant de Mesao Frio, ça monte. Que dis je … ça grimpe !
1300 m + 1470 m -
En fait la montée est pour les 10 premiers km !
On s’arrête boire un jus vers les 6/7 km, nous n’étions pas les moins regardés.
Et mon sac qui pèse …. Je dirais pas…. pour deux jours d’autonomie !
A l’église du village qui était ouverte nous entrons. Une messe se prépare il est 10h30. Le Padré est dehors qui nous dit :
-Santiago ?
-Si Padré
-Ouh ben là là et nous indiquant la direction dont on ne pouvait pas se tromper…. Buen caminho !
Ah oui je n’avais pas encore vu de si belles et magnifiques montées qui m’ont usé, tué, laminé. Faut dire que je n’ai encore pas beaucoup dormi cette nuit. Plus je suis fatigué, moins je dors.
12h en haut, il reste 18/20 km mais tout en descente dans un paysage banal qui change radicalement de ces derniers jours. Donc ,ni une ni deux, on entame la descente sur route parfois dangereuse au départ mais généralement plus petite et calme par la suite mais route quand même !
J’appelle l’auberge de jeunesse d’Amarante comme prévu : Full Sorry. Et moi donc !
La descente sur cette route ne laisse pas de côté plat pour planter la tente en plan B, nous avons de vieilles maisons délabrées, fermées, encore vivantes mais toujours à flanc de coteaux.
Donc plan C, j’appelle un hôtel : Alojamento Hospedaria Tamega.
Réponse en français et 40 euros la chambre deux lits, c’est à l’entrée de la ville, parfait !
Par contre le Caminho nous fait longer une route épouvantable pour arriver aux faubourgs de la ville. C’est chaud patate sur le bord de route.
Demain nous repartons pour Guimares mais cette fois on coup en deux !
Quand je pense que j’ai vu une vidéo récente sur YouTube concernant le Torres. On est bien loin de Jean Yanne dans « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil »
Je ne cesserai de le dire, ce caminho est dur cote logistique, moins dur physiquement et il n’est pas pour tout le monde !