Ma journée sur le chemin
Ah c’est confortable les hôtels BandB quand même !
On se lève tard et il pleut. C’était prévu mais cela ne devrait pas durer. En fait jusqu’à Guimaraes nous aurons un espèce de crachin qui ne nécessite pas de sortir le parapluie.
9h30 après le café croissant nous ne sommes pas « conventionnels » sur le chemin, c’est le départ.
Côté paysage. Et bien on reprend le même qu’hier en pire. Donc pas de souvenirs impérissables.
Grandeur et décadence de l’église portugaise !
De grands bâtisses religieuses fermées, voir effondrées… que c’est triste !u
Quelques vestiges romains subsistent au milieu de vieilles maisons.
Meije est malade, elle du mal à avancer. Une crève sûrement, un coup de chaud/froid d’hier.
En chemin entre des villas plutôt bien entretues elle m’appelle :
-Viens voir, la dame nous propose un café !
Quelque chose qui ne se refuse pas en ce temps gris et guère chaud
-Allez entrez à l’intérieur vous assoir nous dit elle tout en portugais
De nous parler de Santiago, qu’on avait du courage etc …..
Cette dame seule était contente de nous faire plaisir !
-Vous avez mangé ?
-Oui bien sûr ! ….. C’était pas vrai ;-)
-Ma fille est malade lui dis je
-J’ai une chambre elle veut aller se coucher ?
-Non c’est gentil obrigado
Elle veut nous donner des bananes que l’on refuse poliment
Et elle va chercher deux paquets d’œufs de Pâques en chocolat qu’il a fallut absolument prendre sinon ….
Quelle générosité cette dame envers des gens, des pèlerins qu’elle ne connaît pas.
On a rejoint l’auberge de jeunesse puis attendu un peu que la chambre soit dispo
Meije dormais dans la salle de réception, moi j’ai foncé à l’OT récupérer des documents sur le Torres si possible en français. Nada !!!!
-Vous n’avez rien ?
-Non juste la carte en portugais !
Une misère !!!!
J’aperçois un stylo gravé Caminho de Torres sur le comptoir
Et bien c’est eux l’OT qui les font faire mais il n’en a pas.
Il m’a donné le sien et j’en ai « pleuré » un second pour Meije ….. il m’a donné celui de sa collègue absente.
Incroyable qu’une ville comme Guimaraes soit si pauvre en documentation sur le Torres.
D’après la réception de l’auberge de jeunesse il y a pas mal de monde qui chemine sur le Torres.
Soit elle se trompe, soit ils commencent là parce que je n’ai vu aucun pèlerin depuis Salamanca !
On va rester demain ici dans la même chambre qui est dispo afin que la poupée ce repose et récupère. Je n’avais rien réservé à Braga.
Lundi sera un autre jour.
