Recommandations
Il s'agit d'une courte étape sans dénivelé majeur, qui nous permettra d'arriver à Pontevedra en toute tranquillité et de profiter de la tranquillité de cette belle ville. Entre Pontesampaio et Santa Marta, il n'y a pas de zones de ravitaillement. Monter de Ponte do Arco le long de l'ancienne route pavée vous permet de profiter d'une section historique très intéressante.

Dénivelé : + 400 m / -3 43 m

La côte des huîtres

Jusqu'à Pontesampaio, l'étape est éblouissante, avec l'estuaire de Vigo toujours à proximité. Ne manquez pas les ensembles impressionnants de greniers le long du chemin. Entre Cesantes et Tuimil, traverser l'EN 550 peut être dangereux, car les talus sont en asphalte et prolongent la route. La courte montée vers le versant ouest de l'Alto da Cabaleira vaut la descente, faite sur terre battue toujours avec l'horizon marin des estuaires qui nous accompagne. À Pontesampaio, célèbre pour ses huîtres, il est temps de se reposer en profitant de l'harmonie des éléments qui s'y côtoient. De l'autre côté de l'estuaire, la montée est courte, le long de tronçons d'une route d'origine romaine, aujourd'hui constituée de vieilles dalles irrégulières. Plus loin, malgré les passages goudronnés, les abords forestiers renforcent la solitude et la nostalgie des premières étapes, il y a si longtemps... Ce n'est pas long avant Pontevedra, une ville militante jacobine. Si vous arrivez tôt (à 15h si possible), vous pourrez vous reposer un peu à l'auberge puis partir à la découverte du centre historique piéton, où vous serez éblouis par la chapelle de la Vierge Pèlerine et bien d'autres lieux de Pontevedra .

Notre Caminho mars 2023 :
Redondela - Pontevedra 19 km

-Pontevedra
Albergue de peregrions Virgen peregrina
Rua Ramon Pedrayo
Pontevedra
034 986 844 045
8 euros la nuit

Ma journée sur le chemin

Ce sont des lève-tôt tous ces gens. Du coup à 7h30 nous étions au café prêt à décoller à 8h.
J’ai apprécié cette matinée sans soleil, pas trop chaud sur un chemin très agréable. Pas trop de route et le peu que nous ayons eu l’a été dans les petits villages.
Passages dans les bois de pins, d’eucalyptus et sur les anciennes dalles de via 19, pardon XIX cette voie romaine que nous remontons.

On y retrouve encore relativement bien conservé dans le granit les traces des roues des chariots d’époque.
J’ai trouvé qu’il y avait un peu plus de monde sur ce parcours entre 89 et 69 km qu’hier.
Je suis arrivé de bonne heure 12h15 à l’albergue. Notre choix s’était porté sur celle à 8 euros, la seule de la ville à ce prix là.
Et bien je n’étais pas le premier.
2/3 km avant il y a une variante complémentario. Je suis resté sur le chemin normal quasiment seul. Meije et Marcelle ont pris cette dernière comme presque tout le monde. J’ai longé la route et 500 m avant l’arrivée cela m’a permis de voir qu’un café faisait cuire du poulpe sur le bord de la route. J’ai hésité puis me suis dis qu’après une bonne douche il devrait rester du poulpe avant 14h pour moi.

Et oui, il en restait. Ce poulpe à la mode galicienne est un régal !!!
On a voulu allez voir le centre ville …. Bof bof …. Cela nous a permis d’acheter de quoi  manger pour ce soir.

Pas de rencontres géniales ces derniers jours. Les pèlerins semblent dans leurs bulles. Des bulles anglaises, allemandes et espagnoles.
Visiblement la météo a lu mes propos d’hier. Normalement il est prévu de la pluie pour jeudi, jour de notre arrivée à Santiago.
Youpi !!