Ma journée sur l'étape
San Munoz - Alba de Yeltes - 28 km
Je vais devoir désactiver les notifications des photos car je ne peux plus gérer.
Je vous remercie sincèrement de liker toutes les photos mais je passe trop de temps à les supprimer et à trouver les commentaires afin que je puisse répondre. Merci à tous
Je n’avais pas vu hier soir, mais en sortant ce matin, la boîte donativo qui est marquée « la voluntad » est à l’entrée de l’Albergue.
Le mari ukrainien avais préparé un café et des toasts il n’était pas obligé. Je lui ai donné un billet pour le remercier, ils en ont sûrement plus besoin que moi.
Je lui ai demandé combien de pèlerins il voyait passer : une personne tous les une ou deux semaines, il ne savait pas trop. On est bien loin de l’autoroute à pèlerins !
En sortant de l’Albergue prendre a droite droite jusqu’à la sortie du village, puis la route à gauche ( longue ligne droite) jusqu’au km 4,7 ( depuis l’albergue) prendre le chemin de gauche.
Il y a là un agriculteur qui débouche une canalisation.on lui demande si on peut franchir les Tiod
-Si, pas de problème !
À cet instant je me dis c’est bon on y va
Pendant 5 km, nous suivons la Canada, Real extramadura à travers une forêt de chênes verts avec herbe verte, rase mais entachée de quelques dépôts sauvages ainsi que de grosses flaques d’eau vu la pluie de cette nuit.
-km 9,6 traverser la route.
Il y a une pancarte cachée par un buisson indiquant camino Torres Riviera ou Puente.
Il me faut choisir par où passer.
À cet instant la magie du chemin opère à nouveau :
Un gros 4x4 s’arrête à mes pieds, il rentre chez lui et ouvre son portail. Je lui demandes des infos… j’ai rien pigé si ce n’est que l’eau monte au genoux voir un poil au dessus.
La décision est prise de passer par les deux ponts pour le premier rio puis la rivière Yeltes.
Direction par le pont comme l’indique la pancarte.
-500 m plus loin à gauche c’est fléché
-km 10.6 à droite ( 500 m plus loin) ce n’est pas fléché
-km 11,2 prendre à gauche c’est fléché.
On passe le pont mais le niveau n’est pas énorme.
Plus loin on s’arrête pour manger les maigres bocadillos que l’on nous a fait la veille. Une bonne soupe Royco minute avec un café réchauffe bien parce que si le soleil se montre parfois, la température ne dépasse pas les 12 degrés. Pour les soupes et cafés je vais cherche de l’eau dans la marre que nous venons de contourner avant de s’arrêter. La gourde filtrante fait merveille pour ça.
On repart et là : merde !
On a pas fait 30 m qu’il est impossible de passer sans déchausser! Bain de pied assuré jusqu’à mi mollet, pas longtemps mais bien froid. Ça ravive les pieds !
-km 13,5 on retrouve le camino
-km 14,5 prendre à droite contre le mur
Et là c’est droit tout le temps.
-km 19,7 on prend à droite c’est fléché
On traverse la route, et puis on descend tout droit jusqu’à un portail bleu que l’on franchi jusqu’à un second portail à droite
Là, je suis mon tracé GPX et je bifurque directement à gauche sur un semblant de traces afin d’aller chercher le pont pour passer la rivière. On franchi à nouveau un portail bleu et encore tout droit. En effet, nous tombons pile sur un pont.
Après le pont prendre à droite, puis à gauche et tout droit jusqu’à une ferme blanche et bleue. On retrouve un chemin noropre et damé que l’on prend à droite une fois la barrière franchie et ce jusqu’au village.
-km 25,8 on retrouve le fléchage.
28 km en tout avec les deux détours.
Contents d’arriver car quelques peu humide mais tellement beau. Le paysage change tout le temps et c’est presque 10km de sentier adorable même si parfois c’est rock en roll avec les Rolling Stones entendez par là les pierres qui roulent sous les chaussures de couleur ocre comme la boue sur nous avons franchie avant la rivière Yeltes.
L’albergue est à l’entrée du village dans l’ancienne école. Personne n’est passé depuis un mois.
C’est dire la fréquentation du Caminho Torres !
Nous n’avons plus rien à manger et pas de commerces depuis trois jours.
La charmante dame qui nous s reçu nous accompagne au café. Noir de monde en ce samedi après-midi ! Ça tape le carton dans une ambiance démoniaque !
Elle leur explique que l’on a plus rien, s’il était possible que l’on mange.
la cuisine est fermée mais la patronne va nous préparer quelques choses pour 7 heures.
7 h pétantes le bar est quasi vide mais en 30 mn il est rempli, tout comme mon estomac. Bifteck, œuf et patates.
Pas de bocadillos mais elle nous a préparé du pain du sauciflard et deux pommes.
On sent réellement un grand respect pour les pèlerins sur ce camino.