Je voulais aller à Matala. Je voulais voir ce lieu mythique ou Bob Dylan et Cat Stevens avaient séjournés lors d'un arrêt vers Katmandou dans la fin des années 60.Ils avaient couchés dans les grottes de Matala devenues depuis un haut lieu touristique et un rassemblement annuel de la musique des "babacoll" comme ils disent ici. Sauf que les locaux ont demandés à l'époque, l'expulsion manu-militari de ces troubles-fête. L'ironie du sort veut que désormais, les locaux vivent de ce tourisme venu voir les restes des annérs 60 et qu'ils en sont plutôt bien content !!!!!!
Red Beach Matala
Ce matin, direction Red Beach, la plage rouge accessible après 30mn de marche et un petit col (ils l’appellent comme ça..) depuis Matala. 30 mn de marche à 9h du matin sous quelques 28° j’avoue arriver en nage, dégoulinant de sueur. Je viens de regarder les infos de midi sur TF1… c’est l’automne ? 2° cette nuit du coté de Reims ? Bizarre l’automne lorsque l’on est au sud de la Crête écrasée par le soleil…. Dépaysement total ici alors que demain à la maison il ne fera pas plus de 18°. J’ai du remettre un drap sur moi cette nuit. Oui je sais, depuis plus d’un mois, je n’ai pas beaucoup usé la housse de couette.. Grèce, Turquie ou ici, pas besoin de drap ou couette ni même mis un tee shrit, il m’arrive même de me réveiller en nage …. S’il y avait encore 22° à 5h du matin, une certaine humidité avait envahie les fenêtres ouvertes du CC. J’ai donc ce matin, décidé d’aller voir la Red Beach qui doit son nom au sable de couleur rouge . Elle tire son nom d’un massacre qu’il y aurait eu il y a .. m’en rappelle plus…. Ou quelques 700 personnes auraient été tuées. La sable aurait gardé la couleur rouge du sang. Bon ca c’est la légende parce le sable n’est pas spécialement rouge, plus foncé certes mais pas rouge. La cabane garde quelles fresques hippies qui ressortent malgré les couches de peintures successives ajoutées. Des photos de la plage ? Difficile car sur cette plage cohabite les textiles et les non textiles. Comprenez par là que naturistes et non naturistes se prélassent sur cette plage aux eaux bleues, voir trop turquoise, j’en ai fais les frais… Avec le masque, impossible de voir le fond, il faut nager quelques 100m pour s’écarter du bord. L’eau sur le bord est devenue bleue laiteuse, tellement chargée de bulles d’air à cause des vagues importantes qu’il est impossible de voir à plus d’un mètre. 13 h, le soleil cogne trop fort, je rentre à Matala prendre une douche au camping.