Et ben finalement il n’en est rien nous ne prendrons pas le bus. .J’ai proposé à ces demoiselles de partir ce matin en CC et de monter aux Météores visiter les monastères. Une route nickel mais pentue m’a rappelée que j’avais deux ventilos sur le moteur. Impossible de trouver une place sur le parking du grand Météore. Je trouve une place sur un espace non goudronné entre les deux monastères et nous effectuerons donc la visite à pied en remontant le long de la route.
Le premier à visiter sera le grand Météore. Déjà pas mal de monde à 10h30. Surement le plus important des monastères et si on devait n’en faire qu’un, ce serait celui là. C’est assez impressionnant il faut le dire, c’est à voir, à faire mais de bonne heure car en ressortant la foule et les bus avaient envahis tout le parking et ce n’était qu’un cordon de personnes qui montent à l’assaut par le grand escalier creusé dans la falaise. Avant de reprendre le CC nous allons faire le second « Varlaam » Plus petit mais encore plus envahi par la foule. Nous allons donc nous arrêter là, lorsque que l’on en a vu deux, on a vu les autres….
Direction Kalampaka faire des courses. Il y un Lidl.. c’est bizarre, on n’est pas dépaysé chez eux, c’est la même implantation à l’intérieur que les notre en France.
De retour au camping, nous mangerons ensemble une salade grecque maison sans oublié une bouteille de champagne que j’avais mis au frais. Je peux vous dire qu’elles ont appréciées. Elles sont repartie par le bus en fin d’après midi pour Athènes et d’autres rencontres surement. Je finirai cette journée dans la piscine.
Départ ce mardi matin 19 pour Thessalonique. Une petite partie d’autoroute gratuite et la route qui me fais monter les grands cols grecs. Je n’aurais pas pensé que le Grèce soit aussi montagneuse. Mais je ne regrette rien. Si pépère consomme un peu plus en montagne il se régale à la montée mais aussi à la descente. En passant je visite un monastère ou les gens viennent se recueillir devant une très vielle icône protégée par une vitre. Un signe de croix et on embrasse la vitre. C’est très impressionnant de voir autant de personnes jeunes et âgées venir pour cette icône représentant qui… je n’en sais rien.
Je reprends la route direction Thessalonique il me reste une centaine de km mais dans mon GPS je regarde les aires pour la nuit de CCI téléchargés avant le départ. Verdina est à 12km de ma position, j’y vais donc me reposer n’ayant pas envie de chercher vers Thessalonique ou me poser pour la nuit. Bien évidemment, mon GPS qui doit être « cul et chemise » avec pépère me fait là encore passer par des petites routes toutes plus on moins étroites et pentues que les autres.
L’aire de parking est chez un particulier à Verdina. Garé sur du goudron, il fait chaud mais c’est venté c’est déjà ça. 4 euros la nuit. Possibilité d’avoir du 220v si besoin. Accueil sympa en anglais bien évidemment. Je sors le vélour faire un tour mais m’aperçois qu’il y a bien pas mal de boutiques de souvenirs et de tavernes. Un site archéologique important apparemment avec un musée. Des tombes royales datant de 336 avant JC. Celle du roi Phillip II. 8 euros l’entrée, je vais voir ce musée. Je n’ai pas regretté même si tout est en grec et anglais. Mais j’arrive à traduire assez facilement maintenant. On peut y voir l’entrée authentique (et non des copies) des tombeaux avec dans les vitrines, tout ce que contenant ces tombeaux. Certaines pièces en or (des couronnes) sont fabuleuses de travail et précision. Je n’i pas pu faire de photos il y avait des gardiens partout.
Demain matin direction Thessalonique (100km par la route) à la recherche du bureau des pélérins.19 aout
Il commence à faire chaud à 8h lorsque je pars de Vergina. L’autoroute m’évite de faire quelques 40 km de plus pour 3 euros seulement. Thessalonique est une grande ville dans laquelle je me débats plutôt bien grâce au gps qui est précis. Le bureau des guides est vite localisé sauf qu’il m’est impossible de m’y arrêter. Finalement je trouve un parking bien plus loin de cette artère importante et c’est à vélo que je rejoins le bureau des guides des monastères. Un genre de placard ou l’on peut trouver en premier une baie de brassage informatique et à coté un gros bonhomme collé à son téléphone.
Assoyez vous me dit il en anglais. Après quelques explications difficiles en anglais il me demande mon passeport et m’explique que 2 moreau c’est possible pour pouvoir aller aux monastères du Mont Athos.
2 moreau ? mais je suis seul !!! ah non… Two morrow bien évidemment.. demain. J’y crois pas. Il faut 6 mois pour obtenir un passeport.
Je reprends la route et les quelques 125 km qui sépare le bureau des guides et l’embarcadère pour le Mont Athos. Petite route bien évidemment tout aussi pentue que les autres jours pour arriver à Oranopolis, cul de sac de cette pénnsule constituer justement de la république monastique orthodoxe. Sauf que ce village est plutôt à caractère balnéaire avec Yatch et belles boutiques. Impossible de m’y arrêter pour plusieurs jours et il me faut donc rejoindre le camping impérativement. J’explique que je dois rester parqué plusieurs jours. 18 euros la nuit avec une seule personne et 10 euros lorsque je serai au Mont Athos. Pas bien le choix quoi qu’il en soit. Demain matin départ pour l’embarcadère à pied 52,5km à pied) dès les 7 heures du matin.
Une expérience à tenter mais à petite dose. Je voulais essayer trois nuits dans les monastères du Mont Athos, endroit interdit aux non orthodoxes. Il existe un passe droit pour 10 personnes étrangères à cette religion par jour. Il faut s'enregistrer au bureau des guides à Thessalonique et se présenter le matin même du jour prévu à Ouranopolis à l'entrée de la république orthodoxe du Mont Athos. La, moyennant 30 euros on vous délivre le fameux césame. En principe lorsque vous avez votre autorisation par Thessalonique il vous faut réserver les monastères en téléphonant à chaque monastère pour préciser quel jour vous resterez coucher. Une seule nuit par monastère uniquement, vous devrez changer trois fois de monastère pendant ce périple.
En m'arrêtant à Thessalonique j'obtiens l'autorisation pour le lendemain. C'est un petit bureau en fond de cour qui m'accueille. Rien que petit bureau sombre vous met déjà dans l'ambiance, c'est austère. Derrière son PC avec comme tout décor, une baie de brassage numérique, un homme m'explique avec le même anglais que moi que c'est possible pour demain. J'étais passé sans grand espoir d'obtenir cette autorisation mais finalement elle m'est accordée. Je comprendrais plus tard pourquoi......